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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 18:47

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Bonjour, bonsoir à tou-te-s,

Les 25 et 26 août 2012, le Front de gauche vous donne rendez-vous à l’occasion de ses rencontres estivales à l'Université de Grenoble 3 à Saint-Martin-d'Hères (38). Ouvertes à toutes et tous, les « Estivales citoyennes » du Front de gauche souhaitent permettre un débat public débouchant sur des propositions alternatives à gauche, pour sortir de la crise. Elles rassembleront divers-e-s acteur-trice-s de la vie politique, sociale et culturelle de France et d’Europe, au cours de dizaines de débats toute la journée de samedi, deux meetings sur la situation en France et en Europe et une matinée de discussion sur l’avenir du Front de gauche.

Pour en savoir plus sur le programme et surtout vous inscrire sans tarder: http://www.placeaupeuple2012.fr/estivales-citoyennes-du-front-de-gauche/; et pour plus d'informations: estivalescitoyennes@frontdegauche.fr.

Salutations citoyennes et révolutionnaires.

À bientôt

  

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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 14:59

 

Lors d’une conférence de presse qui avait lieu ce jeudi 12 juillet, le Front de Gauche a lancé sa campagne contre la ratification du «pacte budgétaire» européen (ou traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) dans l’Union économique et monétaire) et demandé à ce que les Français puissent se prononcer par référendum sur ce nouveau traité qui promet les peuples européens à l’austérité à perpétuité.

 Lors de la campagne électorale, François Hollande avait pris l’engagement (engagement n°11 de ses 60 propositions) de renégocier ce texte. Or, suite au sommet européen réuni à Bruxelles les 28 et 29 juin dernier, il a annoncé sa volonté de le faire ratifier le plus rapidement possible, par voie parlementaire, en y ajoutant seulement un pacte pour la croissance. Celui-ci ne change rien à la logique générale du TSCG qui inscrira dans le marbre les politiques d’austérité en interdisant définitivement tout déficit structurel supérieur à 0,5% aux Etats européens. L’aide aux pays en difficulté, prévue par le Mécanisme Européen de Stabilité (MES), sera en outre conditionnée à l’application de plans d’austérité, de privatisation et de libéralisation, déjà à l’œuvre dans plusieurs pays d’Europe et dont les résultats sont d’ores et déjà désastreux, conduisant le continent dans la récession. Ce traité marque également une nouvelle étape dans la dérive autoritaire de la construction européenne en prévoyant des sanctions automatiques contre les pays contrevenants aux mesures de discipline budgétaire, mettant la politique économique des Etats européens sous la coupe de la Troika (BCE, FMI, Commission Européenne) au détriment des peuples et dessaisissant les parlements nationaux de leur souveraineté sur les budgets au profit de la Commission européenne.

 Cette logique austéritaire conduit l’Europe à la catastrophe, en alimentant le cercle vicieux de la dépression et en approfondissant encore le gouffre qui sépare les peuples européens de la construction européenne. Il est fondamental de se mobiliser pour s’opposer à la ratification rapide de ce traité et exiger un référendum.

 Interpellez vos parlementaires en utilisant par exemple la lettre ci-dessous. Vous pourrez retrouver les adresses électroniques de vos parlementaires, par département, en suivant les liens suivants :

 Les sénateurs et les sénatrices

 Les député-e-s

 Exemple de courrier aux parlementaires

 Madame la Députée, Monsieur le Député,

 Lors de la campagne électorale, le président de la République avait pris l’engagement (engagement n°11 de ses 60 propositions) de renégocier le Traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) dans l’Union économique et monétaire, dit Pacte budgétaire, signé par Nicolas Sarkozy et 24 autres dirigeants européens le 2 mars dernier. Il avait précisé lui-même les trois points clés de cette renégociation : la possibilité pour la Banque centrale européenne de financer directement les États, la mise en place d’euro-obligations pour que les pays de la zone euro puissent emprunter solidairement, et des mesures de relance de la « croissance » en Europe.

 Lors du sommet européen réuni à Bruxelles les 28 et 29 juin dernier, aucune de ces conditions n’a pu être réunies : seul un pacte pour la croissance comportant des mesures de libéralisations et de libre échange, l’obédience à de nouveaux règlements élargissant les pouvoirs de la Commission européenne (« 6 pack ») ou renforçant le contrôle des pays de la zone euro en difficulté (« 2 pack »), et le déploiement de 120 milliards d’euros a été adopté en plus du traité. Ce montant dérisoire (inférieur à 1% du PIB européen) est composé pour moitié de fonds structurels déjà votés et programmés, et pour moitié de prêts hypothétiques de la Banque européenne d’investissement pour des grands projets d’investissements privés dont on ne connaît encore rien.

Pourtant, la relance de l’activité économique en Europe est indispensable. Cela ne pourra pas se faire en adoptant le TSCG qui inscrira dans le marbre les politiques d’austérité en interdisant définitivement tout déficit structurel supérieur à 0,5% aux états européens. L’aide aux pays en difficulté, prévue par le Mécanisme Européen de Stabilité (MES), sera en outre conditionnée à l’application de plans d’austérité, de privatisation et de libéralisation, déjà à l’œuvre dans plusieurs pays d’Europe et dont les résultats sont d’ores et déjà désastreux.

 Ce traité marque également une nouvelle étape dans la dérive autoritaire de la construction européenne. Ainsi, il prévoit des sanctions automatiques contre les pays contrevenants aux mesures de discipline budgétaire, mettant la politique économique des états européens sous la coupe de la Troika (BCE, FMI, Commission Européenne) au détriment des peuples. Cette logique austéritaire conduit l’Europe à la catastrophe, en alimentant le cercle vicieux de la dépression et en approfondissant encore le gouffre qui sépare les peuples européens de la construction européenne. Au nom du peuple français, vous devez vous opposer à cette ratification.

 Déjà en 2005, les Français avaient exprimé par référendum leur rejet de cette construction libérale et autoritaire de l’Union Européenne en rejetant le Traité Constitutionnel Européen (TCE). Depuis, à l’initiative de Nicolas Sarkozy, ce traité a été adopté en catimini par le parlement sans aucun débat public. Il faut rompre avec cette logique politique ! François Hollande a annoncé sa volonté de faire ratifier ce traité par la voix parlementaire dans les plus brefs délais. Nous déplorons cette décision : les enjeux politiques et économiques de ce traité sont considérables et nécessitent un large débat citoyen. Vous pouvez y contribuer en demandant un référendum pour mettre en débat et soumettre au vote des citoyens ce nouveau traité européen.

 Dans l’attente de votre réponse, veuillez recevoir, Madame, Monsieur, nos salutations les plus cordiales.

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 22:23

L'abstention mardi des députés FdG lors du vote de confiance est

 pour Mélenchon l'«acte de naissance» d'une autre gauche.

 

Heureusement pour lui, François Hollande a réussi le 17 juin à obtenir, dans les urnes, la majorité absolue. Sans avoir recours à ses alliés d'Europe Écologie-Les Verts (EELV) et surtout du Front de gauche (FdG). Sinon, c'est la physionomie du quinquennat qui en aurait été chamboulée. À peine deux semaines après les législatives, la gauche de la gauche, avec Jean-Luc Mélenchon en tête, ne cesse de critiquer chaque jour un peu plus durement le gouvernement Ayrault. Dernier événement de taille, l'abstention des députés FdG mardi, lors du vote de confiance à Jean-Marc Ayrault.

Pour Jean-Luc Mélenchon, cette abstention est même «l'acte de naissance de l'autre gauche parlementaire. C'est un événement de très grande signification politique», a-t-il écrit mercredi sur son blog depuis Caracas, où il participe actuellement au Forum de Sao Paulo, qui réunit les partis de «l'autre gauche» d'Amérique du Sud. Le titre de son long texte est d'ailleurs révélateur de la position de plus en plus tranchée de la gauche de la gauche à l'égard du pouvoir socialiste: «La confiance, ça ne se décrète pas, ça se constate.»

En choisissant l'abstention, les députés communistes et Parti de gauche ont su, pour l'ex-candidat à la présidentielle, marquer leur différence. Pas question pour eux de souscrire à une politique de rigueur qui n'en porte pas le nom. Ian Brossat, membre du conseil national du PCF, adhère totalement au texte de Mélenchon. «On ne peut pas être d'accord avec le discours de politique générale de Jean-Marc Ayrault. Son programme, c'est de passer directement à 1983, la rigueur, en sautant 1981 et la relance.»

De son côté, André Chassaigne, le président communiste du groupe Gauche démocrate et républicaine (GDR) à l'Assemblée, a justifié mardi l'abstention de son groupe sur la déclaration de politique générale de Jean-Marc Ayrault en disant ne pas croire à «la politique de rigueur» que le premier ministre s'apprête selon lui à «mettre en œuvre». Selon le député du Puy-de-Dôme, «après l'annonce d'une hausse minimaliste du smic», la semaine dernière, la stabilisation des dépenses de personnel de l'État est «une seconde très mauvaise nouvelle».

 

«Épreuve de vérité» à l'automne

 

Le 28 juin, Jean-Luc Mélenchon avait ironisé, sur BFMTV, sur les 2 % d'augmentation du smic, qui se traduit, dans les faits, par un coup de pouce réel de 0,6 %, et qui équivaudrait selon lui à «un Carambar par jour». «Vous ne pouvez même pas vous payer une baguette de pain» par jour, seulement «deux dans la semaine. Vous pouvez vous payer un petit café par semaine». «Vous pourrez dire merci, c'est ça le smic de la gauche», avait-il asséné, finissant son intervention ce jour-là par «c'est tout simplement inacceptable».

Le fossé entre le Parti socialiste et la gauche de la gauche semble se creuser chaque jour un peu plus. Et la rigueur devient l'angle d'attaque principal. Les attaques de Mélenchon contre les renoncements d'Hollande et Ayrault laissent entrevoir une rentrée politique plus compliquée qu'il n'y paraissait au départ. «L'épreuve de vérité, ce sera la discussion sur le budget à l'automne. On verra alors réellement les choix faits par le gouvernement, notamment ceux sur la fonction publique et l'Europe», poursuit Ian Brossat.

 

À la gauche du PS, le désenchantement est réel. «Si le gouvernement ne modifie pas sa position, estime un dirigeant communiste, il y a des gens à gauche qui vont, eux, changer de position et d'attitude. Déjà, au sein de la gauche, et même au PS, certains commencent à critiquer les choix économiques et sociaux du nouveau pouvoir. Et quand on voit le décrochage d'Hollande et Ayrault dans les cotes de popularité, ils devraient réellement se poser des questions sur leurs choix.»

 

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 22:01
Pot amical du Front de gauche
5e circonscription
 
Vendredi 6 juillet à 19h
 
Salle de Justice de paix à Crépy,
 
Rue Nationale
 
 
Après des mois d’intense activité, nous retrouverons pour lever le verre à la belle dynamique du Front de gauche de la campagne des présidentielles afin de la faire fructifier dans les conditions nouvelles de la présidence Hollande et du gouvernement Ayrault.
 
Des citoyennes et des citoyens ont enrichi le Front de gauche de leur participation, consolidons ces nouveaux liens afin de poursuivre nos combats ensemble pour l’Humain d’abord.
 
 Merci de me dire si vous participerez au pot. Notre ami Christian nous offre la boisson, nous pourrons apporter des choses à grignoter.
 
 Ci-dessous un appel de Géraldine, candidate du Front de gauche dans la 5e  circonscription, à contribuer ensemble aux frais de la campagne des législatives. Il faut que les comptes soient clôturés fin juillet.
 
 Bien amicalement
 
 Hélène  
 
Cette période électorale s'achève, après des mois de campagne sur le terrain. Nous avons beaucoup donné et nous avons, avec nos 4 millions de voix, permis le changement de président tant attendu. Pourtant, les résultats des législatives sur notre circonscription apparaissent décevants en regard de la dynamique et de l'espoir suscités par notre force et notre programme "l'Humain d'abord". Avant de penser à la suite à donner au Front de Gauche qui continuera bien sûr à vivre en dehors des temps électoraux, nous devons financer notre campagne. Ayant obtenu moins de 5% des voix exprimés, nous n'aurons pas de financement public pour rembourser nos dépenses. Nous ne pouvons donc compter que sur nous-mêmes et nous n'avons pas les millions de nos adversaires et concurrents.
Nous avons besoin de vous: tout don par chèque donne droit à une réduction d'impôt de 66% du montant du don.
Envoyez vos chèques libellés à l'ordre de M. Poupaud, mandataire financier de G. Minet, à l'adresse suivante:
M. Poupaud, 123, rue du puits rozier, 60162 VIGNEMONT.
En retour, vous recevrez un récépissé de dons à conserver pour la déclaration des revenus 2012.
Nous comptons sur vous et les personnes autour de vous,
Merci pour votre engagement à nos côtés,
Géraldine Minet.  
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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 21:57

Sommet UE :

« Seules les banques sortent victorieuses du sommet européen » (PGE)

Les chefs d'État de nos pays reviennent du sommet européen en déclarant bien fort qu'ils ont arraché des victoires pour leurs peuples, des inflexions de la part de la Chancelière Merkel, de Mario Draghi ou de Jean-Claude Junker. Ils auraient, pour la 19ème fois depuis le début de la crise, « sauvé l'Europe ». François Hollande déclare même que l'Europe est « réorientée » dans le bon sens. C'est de la publicité mensongère.

Le projet de pacte budgétaire sort intact de ce qui devait être une « renégociation » et le volet croissance de François Hollande n'a aucune valeur juridique. Qu'elles soient directes ou indirectes, financées par le MES ou non, toutes les soi-disantes « aides financières » seront une nouvelle fois payées par les citoyens européens, via les coupes budgétaires et les attaques aux droits des travailleurs. Toutes les dispositions adoptées au nom de la solidarité avec l'Italie et l'Espagne ne sont que des mesures de socialisation massive des pertes. S'ajoutent la perte de la souveraineté des peuples et le recul de la démocratie parlementaire.

La vérité est la suivante : les négociations dans l'UE libérale se jouent à 27, mais c'est toujours les banques qui gagnent. Nous appelons toutes les femmes et les hommes de gauche, tous les élu-e-s qui sont dans les parlements, à se mobiliser pour empêcher la ratification de ce pacte funeste dans nos pays.

Seule une refondation de l'UE peut permettre une sortie de crise. Nous le répéterons tant qu'il faudra : l'austérité amène la récession. Il ne peut y avoir de croissance dans ce cadre. Nous proposons une alternative :
- une solution européenne pour les insoutenables dettes publiques existantes, qui prévoie une réduction importante de leur volume,
- changer le rôle et les missions de la BCE pour encourager la création d'emplois et la formation, pas les spéculateurs,
- créer une nouvelle institution : une banque publique européenne, financée par la BCE et la taxation des transactions financières, dont les fonds serviraient exclusivement a favoriser l'investissement public dans les services publics et le développement industriel durable,
- harmoniser par le haut les droits des travailleurs et tous les droits sociaux.


Pierre Laurent, Secrétaire National du PCF, Président du PGE (France),
Alexis Tsipras, Président de Syriza, Vi-Président du PGE (Grèce),
Paolo Ferrero, Secrétaire national de Rifondazione communista (Italie),
Cayo Lara, Porte parole d'Izquierda Unida (Espagne),
Jose-Luis Centella, Secrétaire général du PCE (Espagne),
Katia Kipping & Bernd Riexinger, Coprésidents de Die-Linke (Allemagne)

Bruxelles, le 2 juillet 2012.

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 21:44

Le maire de Brignoles (Var), Claude Gilardo (PCF), a remporté dimanche soir de seulement treize voix l'élection cantonale partielle, face au candidat du Front national, Jean-Paul Dispard, qui avait été élu en mars 2011 avant de voir son élection invalidée. Le FN a nnonce son intention de déposer un recours.

 

 

Le FN invalidé en 2011

Lors du dernier scrutin cantonal, en mars 2011, le canton de Brignoles faisait partie des deux seuls remportés nationalement par le FN, avec celui de Cavaillon, dans le Vaucluse.

M. Dispard l'avait emporté au second tour de cinq voix sur Claude Gilardo, conseiller général sortant. Il était déjà arrivé en tête au premier tour avec 32,97% des suffrages, devançant son adversaire communiste (31,53%), et des candidats UMP (23,69%) et EELV (11,80%).

 

A la suite d'un recours de M. Gilardo, le tribunal administratif de Toulon avait annulé en octobre 2011 l'élection de M. Dispard, relevant notamment "des discordances dans les listes d'émargement", qui auraient pu fausser le résultat du scrutin compte tenu du faible écart entre les deux candidats.

 

Résultats:

 

Inscrits 20.886

Votants: 8.747

Exprimés: 8.373

Abstention: 58,12%

 

Claude Gilardo (PCF) 4.193 voix (50,1%) ELU

Jean-Paul Dispard (FN) 4.180 voix (49,9%)

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 21:34

Sur le blog d'Alain Bousquet:

pochoir-de-la-resistance-6708.jpgLa MES était dite depuis quelques jour déjà. Avant même la nomination de Jean Marc Ayrault, c’est Jean-Pierre Jouyet, président de l’autorité des marchés, ancien secrétaire d’Etat de « Sarkozy le pourri », et ami de longue date de François Hollande, qui annonçait en primeur la composition du gouvernement. C’était un signe, c’était le signe.

Marisol Touraine n’y va pas par quatre chemins, ce matin, affirmant que l’urgence était de rassurer les marchés. Agir vite, pour garantir un double calcul, qui ressemble à s’y méprendre à une double forfaiture. Premièrement, mettre tous ceux qui ont espéré et cru dans le changement devant un tel choc qu’ ‘il leur est désormais difficile de s’exprimer.

Muselés les Filoche et les Lienemann, absents les Mamére et Emmanuelli qui avaient courageusement voté contre le MES. En capitulant de suite et sans tergiversation à toutes les exigences du marché, en proposant une loi d’orientation budgétaire qui acte sans la nommer la règle d’or, en faisant ratifier par le parlement le nouveau traité, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault espère bâillonner la moindre voix discordante.

Combattre dès aujourd’hui les orientations du gouvernement serait avouer l’inconsistance politique que révèle leur soutien tout frais à la campagne Hollandaise.

Le deuxième objectif est d’acter définitivement la mutation de la gauche, en proposant la rigueur, de suite, le but est de profiter de la droitisation extrême de l’UMP pour utiliser les 5 années du mandat à construire un parti démocrate sérieux et responsable, garant du libéralisme, dernier recours face au durcissement d’une droite Marinisée.

Il n’y a donc pas eu de renégociation du pacte budgétaire promise par le candidat socialiste pendant la campagne électorale, les 120 milliards adossés au traité et qui constituent, selon le plan de communication en cours, un changement fondamental dans ligne européenne d’orthodoxie libérale, sont absolument sans aucune signification budgétaire. Pour prés de 80 milliards, cette goutte d’eau, (moins d’1% du PIB de l’Union) est faite de fonds structurels appelés habilement « dormants. »

Pourtant ces sommes étaient belles et bien inscrites, et elles devaient être mobilisées avant la fin 2014. 80 milliards de rien donc ! Il s’agit d’un énorme mensonge !gene-astrologique-menteur-L-1

Quand au 20 milliards « d’euro-bounds » censés permettre une relance effective par des grands projets européens, non seulement ils ne sont pas datés, pas identifiés, pas fléchés, mais en plus ils ne représentent même pas la somme nécessaire qu’il faudrait mobiliser pour, par exemple, venir à bout du projet GPSO de LGV ! Il s’agit d’un véritable foutage de gueule !

Ce qui est bien réel, c’est le pacte budgétaire qui continue d’imposer les règles que nous refusions hier, comme cette norme hermétique et absconse des déficits structurels qui ne doivent pas atteindre les 0.5% du PIB (en clair, zigouiller l’investissement public) .Ce qui est à l’ordre du jour ce sont les sanctions automatiques pour les pays récalcitrants et le droit de veto donné à la commission sur les budgets nationaux !

Pendant ce temps et cette fête des communicants, nous abreuvant tout le Week-end du grand succès de la négociation française, à ce dix millième sommet de la dernière chance, l’hécatombe de femmes et d’homme jetés dans la précarité du chômage battait son plein.

429700 2603167160421 1292103268 32004443 697020825 nEn vrac et de manière non exhaustive, on apprenait ce dimanche, les licenciements dans le groupe PSA, qui refuse de puiser dans ses dividendes pour moderniser et réorienter sa production, on découvrait la perte de 200 salariés chez IVECO (FIAT) à Chambéry, on apprenait le détail du plan joliment nommé TRANSFORM à Air France et qui prévoit juste la suppression de 5200 emplois. Les salariées des Trois Suisses, de Petroplus, de Sodimedical n’ont pas le gout à la réjouissance médiatique qui leur est présentée. L’avenir est sombre, sombre comme une politique d’austérité qui continue et qui aggrave les conditions de vie, qu’elle vienne de gauche ou de droite, la gifle austéritaire fait le même mal à celui qui la reçoit !

Le Parti de Gauche, le Front de Gauche, l’ensemble de ses composantes et tous ceux qui s’y reconnaissent ou s’en réclament doivent prendre l’initiative d’organiser la contre offensive populaire face à l’abandon pur et simple de l’esprit de résistance, face à la dictature des marchés.

Les rassemblements de la Bastille, du Capitole et du Prado, n’étaient que des répétitions, des entrainements, avant la grande bataille citoyenne que nous devons engager dès la rentrée de Septembre. La force de notre campagne d’éducation populaire, la vérité de son message doit permettre la mobilisation générale de tous ceux qui souhaitent le changement.

Dés le mois d’octobre imposons en masse, la résistance, exigeons et construisons le rapport de force populaire qui obligera Hollande et son équipe à soumettre à la ratification du peuple, le pacte budgétaire européen.

 

Alain Bousquet 

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 19:08
Communiqué du 29/06/12

C’est fini. Le nouveau Traité européen préparé par Merkel et Sarkozy s’imposera tel quel. François Hollande « considère que les négociations ont abouti ». C’est stupéfiant ! Mieux : « l’Europe a été réorientée comme il convient » dit-il. Le nouveau pouvoir avalise ainsi la politique européenne du précédent. Le libéralisme va s’aggraver, la souveraineté des citoyens sur leur budget est réduite à rien. Tous les diktats des libéraux ont été avalisés. Ils forment dorénavant une nouvelle construction dont la cohérence satisfait pourtant également François Hollande. Il s’en réjouit et le présentera au nom de son gouvernement devant le parlement !

Pourtant la méthode de la résistance active a fait ses preuves. La seule que François Hollande n’ait pas appliquée. Pourtant, madame Merkel s’est opposée seule contre tous, inclus le FMI et la BCE à la mutualisation de la dette des Etats et au prêts directs de la banque centrale européenne. Pourtant Rajoy et Monti ont refusé d’adopter quoi que ce soit si on ne faisait pas droit à leur demande de mesures d’urgence ! Résister et tenir bon sont la seule forme d’action qui paye dans les bras de fer en Europe. Le gouvernement français a fait de la figuration. Maintenant il fait le ravi. Plus que jamais c’est au peuple de se prononcer et non pas à une assemblée ou droite et socialistes vont voter sans discussion possible leur programme commun européen.

 

Le blog de Jean-Luc Mélenchon

 

 

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 18:34
Dernier acte de la crise du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) ? Le courant de la "Gauche anticapitaliste", emmené par l'ex-bras droit d'Olivier Besancenot, Pierre-François Grond, devrait quitter les rangs du parti pour rejoindre le Front de gauche le 8 juillet. Ce week-end-là, le NPA doit réunir une conférence nationale pour tirer le bilan de l'élection présidentielle.
 
La Gauche anticapitaliste validera alors un accord passé mercredi 27 juin avec le PCF et le Parti de gauche, qui signifie l'intégration du courant au Front de gauche. Le NPA pourrait ainsi voir partir entre 300 et 500 militants.
 
CRISE LARVÉE
C'est l'ultime soubresault d'une crise qui secoue le parti de M. Besancenot depuis les élections européennes de 2009. Décidant de refuser l'alliance proposée par Jean-Luc Mélenchon, les amis du facteur révolutionnaire présentent leurs propres listes.
La même ligne est suivie aux régionales, en 2010. Les résultats sont mauvais, et le Front de gauche prend le leadership sur la gauche radicale. La crise, larvée, au sein de la direction comme du parti, entre partisans d'une ligne unitaire et ceux d'une affirmation en solitaire du NPA, éclate.
 
TROIS VAGUES DE DÉPARTS
En trois ans d'existence, le NPA aura vu partir trois vagues de militants vers le Front de gauche. En 2009, une première crise avait vu la "Gauche unitaire" de Christian Picquet quitter le parti. En 2010, le courant "Convergence alternative" sortait à son tour.
La nouvelle vague de départs autour de Pierre-François Grond et Myriam Martin, ex-porte-parole, risque d'être plus douloureuse. Ce sont en effet deux générations de cadres qui font le choix de quitter le parti de M. Besancenot, celle qui fut aux avant-postes de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) des années 1970, et celle qui a lancé le NPA.
 
UNIR LA GAUCHE RADICALE
Parmi les premiers, on retrouve des intellectuels comme Samy Joshua ou l'économiste Catherine Samary, la sociologue féministe Josette Tratt, ou encore l'ex-chargé de communication de M. Besancenot, Michel Bidaux.
Les seconds font – presque – tous partie du cercle rapproché de l'ex-candidat à la présidentielle de 2002 et 2007 : il s'agit de Pierre-François Grond, Myriam Martin, Frédéric Borras, Ingrid Hayes ou Guillaume Liegard. Tous sont désormais convaincus, au vu de la crise économique, de la montée du Front national ou de la percée du parti Syriza en Grèce, qu'il est temps d'unir la gauche radicale en France.
 
"POURRISSEMENT INTERNE"
Alain Krivine tente malgré tout de minimiser la crise. "Ça clôt une période de débat et, même si cela nous affaiblit un peu, on verra combien partent. Ce ne sera pas énorme", assure le fondateur de la LCR. "La situation de pourissement interne a convaincu les plus réticents qu'on ne peut plus espérer influer sur l'orientation du NPA", affirme, de son côté, M. Grond. Au-delà du nombre, la saignée est réelle. Et elle enterre un peu plus le rêve d'Olivier Besancenot d'un grand parti de masse, esquissé avec le NPA.
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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 11:26
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Présentation

  • : Le blog du Front de Gauche de l'Oise Compiègne Crepy-en-Valois
  • : VOUS AUSSI, VOUS POUVEZ PARTICIPER AU FRONT DE GAUCHE Outre les partis et les organisations qui le composent, le Front de Gauche est formé localement d'Assemblées citoyennes locales, largement ouvertes à tous les citoyens. L'assemblée citoyenne de la 5ème circonscription de l’Oise est ouverte à toutes celles et à tous ceux qui veulent radicalement changer la société en participant aux luttes sociales et écologiques, locales, nationales et européennes .
  • Contact

La 5eme circonscription


Didier Porte appelle au 5 mai ! 

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Qui sommes nous ?

   La mise en place de cette structure Front de gauche à l’échelle de notre territoire a pour objectif de créer un espace démocratiqueoù chacun est appelé à donner son avis, apporter son regard, son vécu, sur les problématiques inhérentes à nos villes.

L’assemblée citoyenne a pour buts de :

-créer un espace de dialogue et d’initiatives à caractère politique, où l’on se retrouve sur la base d’une dynamique de transformation sociale, écologique et démocratique, et d’une culture de paix ;

-permettre aux citoyen(ne)s, membres ou non d’un parti politique, de participer à la vie citoyenne et politique, dans un objectif de transformation sociale, écologique et démocratique, et d’une culture de paix ;

-participer au succès des candidats soutenus par le Front de Gauche, aux élections locales et nationales.

     

 

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